Connecter son raspberry Pi à son pc sans connexion internet avec un câble RJ45.

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La dernière fois, j’avais présenté une façon de connecter son Raspberry Pi via un câble convertisseur USB vers TTL à son pc, le tout sans box internet à disposition.
La méthode est simple et je la trouve efficace. Cependant, si la méthode ne vous plaît pas, il existe d’autres façons de connecter son Raspberry Pi à son PC sans passer par une box ou par internet. Notamment via un câble RJ45 « croisé ».
Un câble RJ45 croisé est un peu différent d’un câble classique RJ45. Je vous invite à visiter cette page si le sujet vous intéresse.
L’avantage ici est encore une fois de n’avoir pas besoin de box à disposition et aussi que le nombre d’opération est encore très minoritaire.

Tout d’abord, il vous faut un câble RJ45 croisé. Vous pouvez vous en procurer chez les spécialistes ThePiHut ou MChobby (oui, je préfère éviter Amazon mais après vous faites comme vous voulez).
Vous voilà prêt !

Sous Mint ou Debian
Il suffit de vous rendre dans vos paramètres réseaux et de faire un profil en connexion filaire et de faire partager avec d’autres ordinateurs.
Rien de plus simple.
Idem sous MacOS et pareil sous Windows (Centre réseaux et partage).

Maintenant, connectez cotre Raspberrypi avec le câble ethernet RJ45 croisé et l’autre bout à votre PC.

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Habituellement, l’ip de votre pi en local est du type 192.168.0.x. Sur un réseau partagé, c’est différent, l’adressse sera du type 10.x.x.x.
On peut faire un nmap pour trouver l’ip du pi ou un arp-scan.
sudo arp-scan -l
(Si arp-scan n’est pas présent, installez le avec
sudo apt-get update && sudo apt-get upgrade
sudo apt-get install arp-scan

arpscan

Vous avez maintenant l’ip du Raspberry Pi qui apparait.
Vous pouvez donc vous connecter en ssh par exemple
ssh pi@10.x.x.x
Mettez votre mot de passe du pi et le tour est joué.
Vous avez aussi la possibilité de naviguer dans votre pi en interface graphique depuis votre dossier personnel, onglet réseau.

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Voilà, vous pouvez désormais emmener votre pi avec vous en vacance, partout partout partout ! \o/

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Désactiver le voyant rouge de la Picamera

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Petit tuto tout rapide.

Je m’amuse à faire des photos en mode automatique en ce moment avec un Raspberry Pi.
Le truc pas discret, c’est qu’à chaque fois, la LED rouge s’allume. En plus, si il y a un objet réfléchissant bien la lumière en face de la picamera (genre une vitre), vous allez avoir un bon gros point rouge sur vos photos ou vidéos.
Du coup, pourquoi ne pas la désactiver ?
Simple comme bonjour.

Il suffit juste de rajouter une ligne dans le fichier /boot/config.txt.
Pour cela :

sudo nano /boot/config.txt

Vous rajouter la ligne suivante tout à la fin :

disable_camera_led=1

Hop, un ctrl-x et on valide avec y ou o. On reboot le raspberry et voilà.
Si jamais vous souhaitez revenir en arrière, il suffit de remplacer le 1 par un 0. Simple comme bonjour.

Ensuite, il est possible de faire clignoter la LED de la caméra avec un peu de python.
Un petit tuto ici.
Une idée de projet ? Faire une caméra qui se déclenche automatiquement grâce à un détecteur de mouvement. Hop, la LED rouge s’allume pour signaler un enregistrement et voilà, on peut faire son journal intime tel un astronaute dans l’espace (oui ils tiennent souvent un journal dans les films. (En vrai aussi d’ailleurs)

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Connecter son Raspberry Pi à son ordinateur sans internet pour communiquer avec et l’alimenter

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Se connecter en SSH à son raspberry pi, c’est quelque chose que tout utilisateur apprend à faire dès ses premières utilisations. Pas besoin de clavier, souris, ou d’écran pour pouvoir naviguer sur sa carte préférée et ça devient vite une habitude. La particularité, c’est que nous avons besoin d’un réseau. Et sans réseau, comment fais t’on ? (Parce que oui, j’ai des coupures de réseau en ce moment)

Une solution pour connecter son Raspberry pi à son ordinateur sans utiliser un réseau local ou externe, est l’utilisation d’un convertisseur USB vers TTL série (autrement appelé câble console). Ce connecteur a la particularité d’alimenter en même temps votre framboise et est super simple à mettre en place. Pas besoin de réseau ni de câble d’alim branché à une prise, génial non ? On peut aussi utiliser un cable RJ45 croisé avec une alimentation classique pour votre pi, mais j’en parlerai sur un autre tuto.
A noter, sur un Raspberry Pi 3, il semblerait qu’il faille désactiver le Bluetooth pour réactiver la console série. Merci à Nikko pour l’info. Perso, j’ai testé sur un Pi2 et un B+.

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Convertisseur USB vers TTL

Pour cela, vous aurez besoin d’un terminal (Putty sous Windows) et éventuellement d’un driver à télécharger si vous utilisez Mac ou Windows. Sous GNULinux, pas besoin, c’est inclus :).

Configuration :

Depuis Raspbian Jessie, il faut modifier si ce n’est déjà fait, le fichier config.txt. Il suffit de placer la carte sd de votre pi dans votre ordinateur et d’éditer le fichier en rajoutant en dernière ligne : enable_uart=1
C’est également faisable depuis votre pi avec la commande « sudo nano/boot/config.txt » et d’ajouter à la fin : enable_uart=1

Ensuite les drivers (pour OSX ou windows).
Pour les utilisateurs OSX, il faut installer ce driver en sélectionnant celui qui va bien avec votre version d’OSX. Toutefois, si le câble console que vous avez acheté date un peu, vous devez installer ce driver. Pas d’inquiétude, dans le doute, téléchargez les deux drivers. Ça ne posera aucun problème.
Pour les utilisateurs windows, même chose. Installez ce driver ou celui ci si votre câble date d’avant 2016-2017. A noter qu’il semblerait y avoir des soucis parfois avec windows 8… N’utilisant pas windows, je ne peux pas vous aider plus la dessus :/

Sous Linux, ce serait plutôt rare mais il semblerait que certaine distribution comme Ubuntu 12.10 n’utilise pas la commande « screen ». Pour vérifier, il suffit de tester la commande dans un terminal. Si un message d’erreur apparait, il faut simplement l’installer « sudo apt-get install screen ».

Branchement :

Le câble console dispose de 4 broches qu’il faut brancher sur les pins du GPIO :
– Le rouge correspond à l’alimentation (Power).
– Le noir à la masse (Ground).
– Le vert à à l’émission (TXD)
– Le blanc à la réception (RXD)

GPIOplanATTENTION : Le câble rouge d’alimentation va alimenter votre Pi. Il est obligatoire de ne pas surtout brancher votre raspberry pi sur son bloc d’alimentation USB classique à une prise ! Il ne doit pas y avoir 2 alimentations différentes, sinon, vous allez tout cramer ! Vous êtes prévenus. Oubliez le cable d’alimentation que vous utilisez en temps normal !

C’est l’heure du branchement.
Le câble vert d’émission (TXD) se connecte sur le pin 8.
Le câble blanc de réception (RXD) se connecte sur le pin 10.
Le câble noir, la masse (Ground) se connecte sur le pin 6.
Le câble rouge d’alimentation (Power) se connecte sur le pin 2.

Une fois cela fait, vous pouvez brancher le câble USB à votre ordinateur.

Votre Pi s’allume.

GNULinux : Ouvrez maintenant votre terminal et entrer la commande suivante :

sudo screen /dev/ttyUSB0 115200

Faites entrée 2 fois et vous pouvez vous connecter avec votre nom d’utilisateur Pi et votre mot de passe (par défaut : raspberry)

Pour Mac, ouvrez votre terminal puis entrez la commande pour une recherche :

ls /dev/cu

Appuyez sur Tabulation 2 fois histoire que le terminal vous réponde une liste.
Ex : cu.PL2303* ou cu.usbserial

Faites ensuite la commande en vous adaptant à la réponse obtenue :

screen /dev/cu.usbserial 115200

Faites entrée 2 fois et vous pouvez vous connecter avec votre nom d’utilisateur Pi et votre mot de passe (par défaut : raspberry)

Pour Windows, je vous renvoie sur cette page (anglais) ou celle ci en français (n’ayant pu tester, je ne préfère pas m’avancer plus). Je n’ai pas de VM windows sous la main. La méthode a l’air très simple pour finir aussi. Dès que j’aurai installé une VM windows, je penserai à mettre cette partie à jour 😉 Mais je pense que vous arriverez à terminer facilement en suivant les liens (c’est un jeu d’enfant).

Voilà, vous êtes maintenant connecté à votre pi directement en USB sur votre ordinateur et ce, même en cas de coupure internet !

L’avantage ici est qu’on utilise un seul câble. Le désavantage est qu’on utilise certaines Pin du port GPIO. Une autre solution consiste à utiliser un câble RJ45croisé et un câble d’alim classique et de faire un partage de connexion. On en parle la prochaine fois 🙂

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Source

MagPiMini un bouquin sur le Raspberry Pi en français

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Quand on aime le Raspberry Pi, on aime évidemment avoir de la lecture sur le sujet. Ce qu’il y a de bien avec la communauté du Pi, c’est que celle ci est assez grande. On a donc la chance de lire un peu partout des articles plus ou moins intéressants sur la framboise.
La plupart du temps les articles sont en anglais. On en trouve tout de même en français mais c’est un peu plus « éparpillé ».
Personnellement, l’anglais ne me gène pas le moins du monde mais si cela représente pour vous quelque chose qui se rapproche de l’amour qu’ont les français envers les politiques, ça peut vite poser un problème.

C’est donc l’occasion de faire un peu de pub au MagPi Mini.

MagPi Mini, c’est un bouquin en accès libre et gratuit et en français que vous pouvez retrouver ici (Oui, il faut descendre jusqu’à atteindre le magazine désiré).
On y retrouve des articles traduits du magazine MagPi avec des tutos et plein d’actualités sur la framboise. Certes, c’est plus petit que le magazine MagPi classique mais c’est déjà ça !

J’en profite pour faire un coup de pub aussi au très bon site francophone Framboise314 tenu par François Mocq. Je vous invite aussi à parcourir le forum qui est une petite mine d’information sur le Pi.

Sur ce, à vos Framboises !

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Raspberry Pi : Lancer une vidéo au démarrage

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J’ai vu pas mal de personne sur des forums qui voulaient savoir comment on pouvait lancer un script ou bien souvent une vidéo au démarrage de leur Raspberry.

Du coup, je me suis dit que ça serait pas mal de faire un rapide tuto en prenant le cas de la vidéo (comme c’est beaucoup demandé).

Alors, comment qu’on fait tout ça ?
C’est assez simple.

Pour commencer, nous allons télécharger une vidéo à l’aide de youtube-dl que j’ai présenté ici si vous ne l’avez pas installé.
Ouvrez un terminal et tapez ce qui suit :

youtube-dl -f mp4 https://www.youtube.com/watch?v=XoDY9vFAaG8

La vidéo choisie est top, vous verrez 😉
Garder à l’esprit l’endroit ou la vidéo s’est enregistrée (normalement dans le répertoire pi).

Nous renommons notre vidéo pour que ça soit plus simple :

rm https://www.youtube.com/watch?v=XoDY9vFAaG8 loop.mp4

Ensuite nous allons créer un dossier pour placer notre vidéo et plus tard notre bout de code.

mkir loop
mv loop.mp4 loop/
cd loop/

Créons maintenant notre script :

sudo nano start.sh

Et copiez ceci à l’intérieur du fichier qui s’ouvre :

#!/bin/sh
omxplayer --loop -o hdmi -b /home/pi/loop/loop.mp4

Quitter en appuyant sur ctrl+x et faite « o » ou « y » pour confirmer l’enregistrement.
Le script indique que la vidéo située dans le répertoire loop/ s’ouvrira avec omxplayer en boucle avec le son sur l’hdmi.

On met le script exécutable :

sudo chmod +x start.sh

On fait un test pour voir si ça se lance :

./start.sh

Magnifique, ça fonctionne.
On passe à la partie démarrage. Pour que la vidéo se lance au démarrage du pi, on va utiliser crontab

sudo crontab -e

Ça vous demande l’éditeur que vous voulez utiliser. Choisissez le votre (perso, j’utilise nano).
Maintenant, à la toute fin du fichier, inscrivez les lignes suivantes :

@reboot sh /home/pi/loop/start.sh

Sauvegardez et quittez avec ctrl+x et « o » ou « y ».

Maintenant, il ne vous reste plus qu’à lancer le tout en redémarrant votre framboise !

sudo reboot

Si vous voulez arrêter le script pendant qu’il tourne : ssh !

Une fois connecté en ssh (depuis votre smartphone par ex), la commande « top » va nous indiquer quels sont les processus en cours :

top

Repérez le numéro ID d’omxplayer (par exemple 611) et nous y mettons fin avec la commande suivante :

kill 611

Vous connaissez la marche à suivre maintenant !

De mon coté, je vais essayer de faire un truc du genre ça lance une playlist téléchargée depuis un site de vidéo (vimeo par exemple) et ce, dès mon réveil. Un détecteur de lumière connecté au pi lancera le programme quand j’allumerai la lumière. J’arrêterai le tout avec un bouton poussoir installé sur le raspberry.

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Raspbian, le système d’exploitation du Raspberry disponible sur PC et Mac

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C’est Noël ! Et pour fêter ça, la fondation Raspberry nous offre un beau cadeau !

Si tu as un vieil ordinateur qui traine avec très peu de mémoire, alors ne le jette pas !
Le système d’exploitation Raspbian (version JESSIE PIXEL), celui dédié pour le RaspberryPi, est désormais disponible pour être installé sur votre plus vieille machine. Il suffirait de seulement 512 Mo de RAM. Raspbian est inspiré de Debian, la distribution libre GNULinux.

Excepté Mathematica et Minecraft qui sont absents sur la distribution en raison de droit d’auteur (la fondation n’a l’autorisation que pour des raspberrypi) on retrouve l’ensemble des logiciels installés sur Raspbian Pixel.

C’est une excellente nouvelle !

A la base, le projet Raspberry Pi a été développé pour permettre à des personnes manquant de moyens financiers d’avoir accès à un ordinateur. Le tout en leur permettant d’apprendre la programmation.
Toutefois, il fallait quand même acheter une petite framboise. Malgré un prix très bas (plus ou moins 40 euros), certaine personne n’ont pas les moyens de s’en payer une.
Pourtant, beaucoup ont encore en stock de vieux ordinateurs qui ne servent plus, rangés au placard car souvent trop peu puissant pour suivre la cadence actuelle.
Ce faisant, la fondation ouvre encore plus son projet de départ qui était de donner accès au plus grande nombre d’entre nous à l’informatique.

Évidemment, les versions d’ordinateurs sont tellement diverses que je ne saurais que trop vous conseiller de faire une sauvegarde de votre machine avant de tester la bête.

Installation

Il faut d’abord télécharger l’image de Raspbian Jessie Pixel en suivant ce lien.
Une fois l’image téléchargée, il suffit de graver l’image sur un DVD ou sur une clé USB. La fondation recommande d’utiliser Etcher pour graver l’image, et pour l’avoir testé, je la recommande aussi. C’est simple et efficace.
Insérez ensuite le DVD ou la clé USB dans votre PC ou MAC et allumez le tout.
Sur PC, il faudra avant tout paramétrer le BOOT sur DVD ou USB en priorité. Sur Mac, il suffit de rester appuyé sur la touche « C » au démarrage.

Si tout s’est bien passé, vous devriez voir cette image apparaitre au démarrage.

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Il suffit ensuite d’appuyer sur la touche Echap pour entrer dans le menu de BOOT ou d’attendre pour arriver sur le bureau PIXEL.

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Si vous utilisez un DVD, tout ce que vous aurez enregistré durant votre session sera effacé en éteignant votre machine. Sur une Clé USB, tout sera enregistré sur la clé elle même.

ATTENTION : Ceci est un départ pour la fondation. Donc faites une sauvegarde avant ! En cas de problème, vous serez bien content de l’avoir fait 😉
Ps : Le site de la fondation met à jour son post régulièrement pour le moment sur l’avancé du projet donc allez y faire un tour (en anglais).

Et si vous avez envie de vous faire un cadeau pour noël, les kits CamJam Edukit sont un bon moyen de s’amuser !

Source : Le site de la fondation
Et le site de François Mocq qui en parle très bien avec quelques infos en plus.

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Supprimer les coupures wifi sur RaspberryPi

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Si vous travaillez souvent à distance sur votre framboise, vous avez surement du remarquer qu’après un laps de temps d’inactivité, le wifi se coupe. Il a beau revenir, il revient après un petit laps de temps qui peut déranger si vous êtes impatient.

Cette coupure a lieu car le Raspberry Pi configure le wifi en mode « économie ». Il se coupe afin de préserver l’énergie.

Si le cas présent vous embête un peu trop, inutile de rager, il existe une solution.
Nous allons paramétrer tout ça afin que ces coupures intempestives s’arrêtent.

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Nous allons commencer par créer un fichier de configuration. Ouvrez un terminal et tapez la ligne suivante :

sudo nano /etc/modprobe.d/8192cu.conf

A l’intérieur de ce fichier, collez les lignes suivantes :

# Disable power saving
options 8192cu rtw_power_mgnt=0 rtw_enusbss=1 rtw_ips_mode=1

Il ne vous reste plus qu’à redémarrer votre Pi :

sudo reboot

Et voilà le travail 🙂

Source Adafruit

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Un générateur de ligne de commande pour s’amuser avec la RaspiCam

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RaspiCam c’est le nom de la camera, d’une vingtaine d’euros environ, qui se branche sur le RaspberryPi.

Pour l’utiliser, on a le choix :
La ligne de commande ou Python.

Bon, généralement on s’amuse à faire un petit script et puis le tour est joué on a plus besoin d’y toucher.
Seulement si vous avez envie de vous amuser et de découvrir rapidement les possibilités de base de la RaspiCam et que vous n’êtes pas encore très à l’aise avec la ligne de commande, il existe une solution !

La personne qui tient le site Handsdown.be a mis au point un générateur de ligne de commande. En gros, vous indiquez dans les cases ce que vous souhaitez faire avec la caméra (gif, photo, vidéo etc) et le générateur vous donne la ligne de commande à entrer.

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En utilisant Raspistill et Raspivid (la documentation complète se trouve ici), Handsdown vous propose de sélectionner la taille, une prévisualisation, une taille de fichier à ne pas dépasser, le format de sortie, effet de couleur, balance de couleur, luminosité etc.
Bref, l’outil est plutôt complet pour une première approche et vous donnera à chaque fois la ligne de commande de votre bonheur.

L’outil est disponible en français ou en anglais.
Si l’utilisation de la RaspiCam vous intéresse, la fondation RaspberryPi a mis en ligne quelques tuto ici ou là pour un timelapse (en anglais) pour introduire le bouzin 😉
Vous pouvez maintenant voir le monde avec les yeux de votre cam !

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Mise à jour de sécurité pour Raspberry Pi et activation de ssh

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La dernière version de Raspbian, Pixel, se met à jour.

Après les monstrueuses attaques orchestrées via la non sécurisation des iot (objet connecté), la fondation RaspberryPi a décidé non sans mal de sécuriser un peu plus sa framboise.

Résultat des courses ? SSH est désactivé par défaut.

Si certains vont grincer des dents, il faut être honnête. Les iot ne sont pas sécurisés et les récents événements ont encore une fois prouvé que les entreprises se fichent pas mal de la sécurité de leurs objets. Votre vendeur ne vous a pas indiqué que votre caméra de surveillance ou votre frigo connecté finirait infecté par Mirai ? Dommage. Aux yeux de la Hadopi, il y a défaut de sécurisation hein :p

Bref, revenons à nos moutons. Pour activer ssh au premier démarrage de votre Pi, vous devrez donc passer par le combo écran, clavier, souris la première fois.
Une fois votre Raspberry allumé, 2 solutions :
Vous passez par le menu de configuration de base ou alors dans un terminal, vous entrez la commande « raspi-config » pour activer ssh.

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Menu de configuration

Là où ça peut être embêtant, c’est que nous n’avons pas tous, un écran avec clavier et souris en stock dans nos tiroirs.
Sachez donc que c’est toujours possible de l’activer en mettant votre microSD dans votre ordinateur et de créer un fichier « ssh » dans le répertoire « /boot/ ». Pas la peine d’écrire quelque chose dans ce fichier. Juste le fait d’avoir le nom ssh fait que le Pi va activer ssh au démarrage. Il supprimera ensuite de lui même ce fichier.

Pensez aussi à changer votre mot de passe par défaut. De base, l’utilisateur Pi a toujours le même mot de passe et, même si votre framboise est uniquement présent sur votre réseau local, un message de prévention apparaitra pour vous inciter à changer votre mot de passe.

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Pour changer le mot de passe par défaut, il suffit de taper « passwd » dans votre terminal.
Vous pouvez aussi passez par le menu de configuration graphique comme indiqué plus haut.

Vous pouvez mettre à jour votre Raspberry Pi en passant par le site de la fondation en suivant ce lien pour télécharger la nouvelle version de Raspbian, ou tout simplement en tapant ceci dans votre terminal :

sudo apt-get update
sudo apt-get dist-upgrade
sudo apt-get install -y pprompt

Il ne vous reste plus qu’à rebooter !

Le post de la fondation RaspberryPi

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Youtube-dl un outil simple et complet

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Youtube-dl sert à télécharger des vidéos depuis le terminal. Ça fonctionne comme son nom l’indique avec Youtube mais aussi avec Crunchyroll, Vimeo, Dailymotion, Arte, CNN, bref, un bon gros paquet.
La liste compatible est disponible ici et la documentation complète ici.

Installer Youtube-dl

Sur Raspberry Pi ou n’importe quelle distribution Linux :

On va installer youtube-dl et le placer dans un dossier adapté :

sudo wget https://yt-dl.org/downloads/latest/youtube-dl -O /usr/local/bin/youtube-dl

On donne les droits pour utiliser le programme. Sinon, celui ne sera exécuté qu’en mode super-utilisateur (sudo) ce que nous ne voulons pas.

chmod a+rx /usr/local/bin/youtube-dl

Maintenant faisons un test avec une vidéo choisi au pif.
Choisissez un lien de vidéo en faisant un clique droit et « copier le lien ». Prenons cette vidéo de « C’est ça l’histoire »

youtube-dl -f mp4 --youtube-skip-dash-manifest https://www.youtube.com/watch?v=MPCRIs3Wc1A

Vous voyez donc que la vidéo va être téléchargée.

Une fois la vidéo téléchargée, vous la retrouvez dans le répertoire /home/pi/
Vous pouvez le vérifier en vous rendant dans le répertoire en utilisant la commande « cd ».

cd /home/pi

Puis faite un « ls »
Cette fonction va lister les fichiers présents dans le répertoire.

La vidéo est bien présente.

Faites le test avec VLC, omxplayer, mplayer ou n’importe quel autre lecteur de votre choix.

Maintenant, analysons un peu la ligne de code que nous avons utilisé pour télécharger la vidéo.

« youtube-dl » permet de lancer le programme.
« -f mp4 » nous donne le format voulu de la sortie vidéo.
Il existe beaucoup de format que youtube-dl nous propose. webm (format ouvert) 3gp, aac, flv, m4a, mp3, mp4, ogg, wav, webm
Une liste complète se trouve sur la documentation github des développeurs.

« –youtube-skip-dash-manifest » permet de ne pas télécharger les DASH et d’autres données youtube.

Enfin, on met l’adresse de la vidéo. Privilégiez le https qui vous indique un chiffrement entre vous et la cible. https signifie un protocole http couplé à SSL ce qui, vous assure une certaine confidentialité et sécurité dans vos échanges sur le réseau.

Pour mettre à jour le programme

youtube-dl -U

Simplifions tout ça pour diminuer au maximum la ligne de commande

10929252_318505551692435_3014999694481981281_nNous avons vu que la ligne de commande que nous devons taper est un peu longue. Est-il possible de simplifier tout ça ? Oui.

Pour cela, nous allons créer un fichier de config bien à nous dans un répertoire bien défini.
Rendons nous dans /home/pi/.config et nous allons créer un dossier youtube-dl

cd /home/pi/.config
mkdir youtube-dl

Un simple « ls » et nous voyons que le dossier a bien été créé. Maintenant, rendons nous dans ce dossier et créons notre fichier de configuration personnalisé.

cd youtube-dl
nano config

Une page s’est ouverte, on va voir ce qu’on va écrire dedans.
C’est à dire notre configuration de sortie voulu. Pour reprendre l’exemple d’avant, nous allons enregistrer chaque vidéo au format mp4.

# Format de la video 
-f mp4

Le dièse signifie que la ligne ne sera pas lu par youtube-dl. C’est un simple commentaire pour se repérer simplement plus tard quand vous relirez/éditerez votre fichier et pour que les choses soient propres 😉
Maintenant pourquoi ne pas choisir le fichier de destination d’enregistrement des vidéos youtube ?
Pour ma part, je vais choisir le dossier Videos tout simplement.

# Repertoire de la video
-o ~/Videos/%(title)s.%(ext)s

Enfin, nous allons remettre la ligne qui nous permet de ne pas télécharger trop de données depuis youtube

# Youtube garde donc tes data
--youtube-skip-dash-manifest

Et voilà. Un petit Ctrl X pour quitter suivi de « o » pour sauvegarder.

Testons le tout :

youtube-dl https://www.youtube.com/watch?v=o7-d1Mo3kKc

Ça fonctionne parfaitement. Vous pouvez modifier le fichier de conf à votre guise notamment si vous souhaiter télécharger des sous titres. (Voir plus bas)

Si la vidéo est interdite dans mon pays ? (LOOOL)

Rien de plus simple, il faudra passer par un proxy TOR.

sudo apt-get install proxychains tor obfsproxy

Ensuite, la vidéo pourra être téléchargée ainsi :

proxychains youtube-dl https://www.youtube.com/watch?v=Jne9t8sHpUc

1473275084574
Les sous titres !

Tout d’abord, on regarde si des sous titres sont disponibles avec « –list-subs »

Prenons l’exemple d’une vidéo Crunchyroll ici :

youtube-dl --list-subs http://www.crunchyroll.com/gintama/episode-316-farewell-shinsengumi-arc-part-nine-farewell-shinsengumi-690623

On voit que les formats suivant sont disponibles :

Available subtitles for 721807:
Language formats
frFR     ass, srt
itIT     ass, srt
esLA     ass, srt
enUS     ass, srt
esES     ass, srt
deDE     ass, srt
arME     ass, srt
ptBR     ass, srt

Ici, ce qui nous intéresse sont les sous titres en français, donc « frFR »
on peut télécharger les sous titres au format srt avec la commande :

youtube-dl --write-sub --sub-format srt --sub-lang "frFR" http://www.crunchyroll.com/gintama/episode-316-farewell-shinsengumi-arc-part-nine-farewell-shinsengumi-690623

Un message d’erreur apparait. C’est parce que je n’ai pas le bon format de vidéo. Vous vous souvenez ? On a placé mp4 uniquement en format de sortie désiré.
Cependant si je regarde le format disponible de la vidéo, je vois que c’est uniquement du flv.
Pour ce faire, j’utilise la commande « -F »

youtube-dl -F http://www.crunchyroll.com/gintama/episode-316-farewell-shinsengumi-arc-part-nine-farewell-shinsengumi-690623

C’est bien flv uniquement.

On va donc le noter dans notre ligne de commande :

youtube-dl —f flv --write-sub --sub-format srt --sub-lang "frFR" http://www.crunchyroll.com/gintama/episode-316-farewell-shinsengumi-arc-part-nine-farewell-shinsengumi-690623

Cette fois ci, un autre message d’erreur apparait à propos de RMTP.
rmtpdump ne peut pas être trouvé. Pas de soucis, on va l’installer rapidement avec

sudo apt-get install rmtpdump

On relance :

youtube-dl -f flv --write-sub --sub-format srt --sub-lang "frFR" http://www.crunchyroll.com/gintama/episode-316-farewell-shinsengumi-arc-part-nine-farewell-shinsengumi-690623

Ça fonctionne !

Parce qu’on m’a demandé pour MAC…

Sur MAC :
On commence par installer pip qui est mieux que apt-get au final. (oui je dois refaire un peu le tuto :p)
pip est un meilleur qu’easy_install. Plus puissant, plus souple et plus mieux.

sudo easy_install pip

Ensuite on peut installer youtube-dl avec pip

pip install youtube-dl

En cas de soucis, on peut installer rmtpdump : « pip install rmtpdump »

Le reste est exactement comme sur Raspberry Pi.
Pour plus d’information
Le guide d’utilisation des développeurs (en anglais)
La liste des sites supportés
Le fonctionnement d’SLL par Sebsauvage :
Le travail d’Aeris qui traite de SSL
Et depuis Tor

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